Page:Inconnu - Les cerises du franciscain, suivi de Le roi n'en mange pas de pareil, circa 1900.djvu/11

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monde et qu’il ne pourrait lui payer son hospitalité, ni même le prix de son passage : « Eh bien ! dit Hugues, je vous donnerai le tout pour l’amour de Dieu. »

Ceci ne faisait pas l’affaire de dame Aloyse, aigrie par la misère et moins généreuse que son mari ; Hugues lui imposa silence et la pria de servir le repas, ce qu’elle fit d’assez mauvaise grâce. Le frugal repas terminé, le batelier questionna le Frère sur saint François et son œuvre.

Frère William avec empressement se mit à lui conter la vie admirable du pauvre d’Assise, les prodiges qu’il accomplissait et