Page:Ingres d’après une correspondance inédite, éd. d’Agen, 1909.djvu/385

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voir que vous savez l’apprécier et que vous joignez l’urbanité au talent.

Adieu, mon cher maître, collègue et ami, je vous embrasse et vous vénère et vous aime comme un fils.

000(Journal de Toulouse, du 25 janvier 1867).
Ingres.

Joseph Roques à Ingres.

Toulouse, le 24 mai 1832.

Mon cher Ingres, le retour de notre maître est pour moi le plus glorieux (sic), aujourd’huy, celluy d’être membre de l’Institut, devenu votre collègue, est des plus honorable, (sic). Je vous suis reconnaissant de l’intérêt et des soins que vous vous êtes donnés ; présenté par vous on ne peut que réussir. Mon cher Ingres et ami, je vous désire sincèrement une longue vie et autant pour l’École. Nos respects à madame votre épouse. Tout à vous.

000(Fonds Lapauze).
Roques.

Toulouse, le 23 août 1844

Mon bien cher et célèbre ami,

Vous ne sauriez vous imaginer quel a été mon bonheur, à la lecture de votre lettre du 25 juillet dernier. Toutefois elle renferme trop d’éloges pour moi que je n’attache qu’à votre excellent cœur. Vous voulez bien me donner le doux et honorable nom de votre maître, c’est votre rare]organisation et votre talent naturel qui ont été vos véritables maîtres. Mais puisque vous voulez bien m’appeler ainsi, je me glorifie d’avoir un élève aussi illustre que vous. Mon cœur a battu de joie, lorsque j’ai vu que vous aviez pour moi l’attachement d’un fils pour son père. Quelle gratitude ne dois-je pas pour ce sentiment ! Je vous rends mille grâces ainsi qu’à Mme Ingres, du désir que vous avez de me voir