Livre:Ingres d’après une correspondance inédite, éd. d’Agen, 1909.djvu
Apparence
Titre | Ingres d’après une correspondance inédite |
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Auteur | Jean-Auguste-Dominique Ingres |
Éditeur | Boyer d’Agen |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1909 |
Bibliothèque | Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À valider |
Pages
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TABLE DES MATIÈRES
Pages
Introduction. — La Jeunesse d’Ingres
PREMIÈRE PARTIE
Epistolaire d’Ingres. — Le « Vœu de Louis XIII »
VI. — Commande du Préfet de Montauban pour un Vœu de Louis XIII et non une Assomption. — Ingres peindra ces deux sujets en un seul. — Sa réputation ne vit pas de Capucins, comme celle de Granet. — Mauvaise vente de ses tableaux au Salon : son Odalisque, p. e. — Demander 3.000 francs de plus à l’État pour le tableau commandé
XI. — Ingres détruit plus qu’il ne crée. — Il aime le beau et ne le voit que dans le vrai. — Il faut être exclusif, en art. — Il est monstrueux d’aimer également Murillo, Velasquez et Raphaël. — Aimons surtout la musique et Mozart, le Raphaël des sons. — Visite de Guérin. — Que pense Allaux ? — Toute chose imitée de la nature est une œuvre. — Il peint trop lentement, les finances baissent. — Sa femme confectionne tout, excepté l’habit, par économie. —
Demande d’une recette de boudin à la mode de Montauban
XVI. — De succès en succès. — Le volcan des amours-propres, où il marche. — Sa première décoration. — Remplacera-t-il à l’Institut Girodet, mort avec deux dessins d’Ingres à son chevet ? — Ses tableaux sextuplentleurs premiers prix. — À l’Institut il laissera passer M. Thévenin, ex-directeur de la Villa Médicis. — Le Louis XIII est pour Montauban.
DEUXIEME PARTIE
Pages
Epistolaire d’Ingres. — Épistolaire d’Ingres. — De l’« Apothéose d’Homère » à l’« Age d’Or »
Quand Ingres travaille, rien ne peut le distraire. — M. Thévenin rapporte deux chapelets bénis par le Pape. — Elle les envoie à Mme Gilibert.
Post-scriptum de Mme Ingres. — XXXII. — Gilibert a des entrailles de père. — Ingres est trop paresseux en ménage. — Nommé, par 16 voix sur 17, professeur aux Beaux-Arts en remplacement de Regnault. — De l’Institut, il a 1.600 francs et le logement — De l’atelier, 3.600 francs. — De l’École, 2000 francs. — C’est la poire pour la soif. — Le Don Juan de Mozart est repris,
quand la sœur du maestro meurt de misère, à 80 ans
XXXIV. — Les Furies d’Ingres sont armées de plumes et de feuilles de papier. — Il doit tant de lettres. — Le désenchantement de la gloire. — Trop d’efforts pour soutenir les Arts, lui seul. — On ne l’écoute plus. Écouterait-on Raphaël lui-même ? — Il croit un peu à la fin du monde. — Son prochain tableau sera fini, quand il sera fini. — Après cette grande page, il rentrera dans les petits ouvrages. — Bonheur du cercle de famille. — Baillot y a mangé sa part de truffes
XXXVI. — De Rome, sept ans après. — Est-ce Ingres ou son ombre, qui revient à son meilleur ami ? — Il devient indifférent. — Aurait-il abandonné son drapeau et sa devise : Anciens et Raphaël ? — Tout ce qui est beau et bon est calomnié. — Ainsi en est-il de ses œuvres. — Heureusement il lui reste sa femme. — Son Directorat de Rome va se terminer. — On dit qu’il sera célèbre, parmi les passés et futurs
XXXIX. — L’enfer de Rome pour Ingres. — La plus nombreuse école, depuis celle de David, mais autant d’ingrats que possible. — Il crie dans le désert son culte des Anciens. — Babylone ! Babylone ! — Qui croit encore aux Grecs ? — Depuis l’échec de son Symphorien, il n’a cherché que son tombeau. — Son Louis XIII reviendra-t-il enfin à l’Hôtel-de-Ville de Montauban ?
XL. — Ingres replongé dans le gouffre de Paris. — Depuis les portraits de M. Hertin et de M. Mole, tout le monde en veut. — Ingres est peintre d’histoire et non de portraits. — On pleure devant ses tableaux, et le voilà bien vengé du passé. — Éh bien ! il préfère encore Montauban ou l’Italie. — Heureusement que le duc de Luynes lui commande l’Age d’Or et l’Age de Fer pour son château de Dampierre. — Le jeune Cambon vient le voir. — Et puis, il lui reste Mozart
TROISIÈME PARTIE
Épistolaire d’Ingres. — De l’« Age d’Or » à la « Source » et au « Testament »
XLV. — Mme Ingres boit à plaisir le vin blanc de Montauban. — Le portrait de Mme d’Haussonville recommencé. — Mme de Rothschild sur chevalet. — Desgoffe fait le paysage de l’Age d’Or. — Trente mille francs à Delaroche pour la gravure de son Hémicycle. — Et à Ingres, pour celle de son Homère ? — Dîner chez Louis-Philippe et concert chez Hittorf
XLVI. — Ingres, peintre de la Cour, est-il heureux ? — Les neuf mois de galère à Paris et les trois mois d'Age d’Or à Dampierre. — Un mal d’enfant de trois mois, pour accoucher d’un sujet de peinture. — La Comédie plus difficile que la Tragédie : Molière montera au pinacle, dans la nouvelle édition d’Homère. — Scénario de l’Age d’Or. — Près de soixante figures, dont la maquette est en cire, pour l’effet des ombres
XLVII. — Gilibert envoie des pèches de Montauban. — Ingres veut peindre ce fruit des dieux dans l’Age d’Or. — Il vit à Dampierre comme un poisson dans l’eau. — Quinze têtes et figures déjà peintes. — On travaille tout le jour. — Le soir, on joue au loto. — En novembre, reprise des portraits à Paris. — Que Dieu les confonde !
LI. — Eglise à décorer ; il la refuse. — Ayez la gloire, le travail ne manquera pas. — Vive Dampierre ! plus agréable que le portrait de Mme d’Haussonville. — L’Age d’Or est fait et l’Age de Fer dessiné. — Et encore des portraits à exécuter ! Cependant le temps marche et les grandes œuvres ne se font pas. — Et la rue Ingres ? — En reconnaissance, il enverra un vase étrusque pour la cheminée du Conseil municipal
LIII. — Le petit lit tout neuf pour Pauline. — À Paris, tout est changé, excepté le mauvais goût. — Ingres seul résiste. — Il achève l’Age d’Or avec Desgoffe et commence l’Age de Fer avec Pichon. — Retour à Paris pour les deux maudits portraits. — Il demande au libraire Réthoré une notice sur Montauban
LVI. — La révolution de 1848 l’inquiète moins que la santé de Gilibert. — S’il pouvait lui donner un peu de la sienne ! — Nouvel appartement, avec la chambre pour l’ami. — La liberté pour nous ; lui seul est esclave de ses pinceaux. — La république sera-t-elle rouge, comme l’enfer ; ou blanche, comme l’Astrée de l’Age d’Or ?
LXII. — Cambon malade. — Ingres toujours inconsolable. — L’amitié l’aide à vivre. — Mais Gilibert ne va pas mieux. — Merci pour les raisins. — Le Vœu de Louis XIII à la sacristie de la cathédrale. — Offre d’une esquisse de ce tableau. — L’appartement de l’Institut abandonné. — Il loge, rue Jacob, 27. — Aura-t-il le logement qu’lsabey va quitter ?
LXXX. — Il répond à vue à Pauline. — Il a la fièvre, mais remercie Dieu d'une si longue vie accordée. — Montauban fête les arts avec son Exposition. — Le portrait de Gilibert y sera le meilleur tableau Ne pas y exposer certaine Chapelle Sixtine qui n’est pas toute d’Ingres. — Envoi de ses ingristes regrets
NOTES DOCUMENTAIRES