Page:Institutes Coutumieres avec des renvois aux Ordonnances de nos Rois, Vol.I, 1710.djvu/131

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Des personnes.

mis eripueris , Jim tibi perpetuo ancilla, & filiu s y qnem utero gejlo , fervus fempiternus , cjucm cum enntnero tuismanibuSy fervire inftituam. Voyez Beaumanoir chap. 45. page 254. ligne 16. ce qu’on a remarque à ce fujec dans la Diilertation fur le droit d’amortiflèment 8 c l’article 141. de la Coûtume de Vitry. Mais la barbarie s’étant abolie peu à peu, fous nos Rois de la troificme race, les enfans furent traittés avec tant de douceur , qu’Accurfe , qui vivoit vers l’an 1200. écrit,que de (on temps , ils étoienten - France, comme affranchis de la puiflance paternelle : Alla vero gentes qu&dam, ut fervos te tient fi Ho s , Ut Sclavi , alia ut prorfus abfolutos ut Erancigena. Sur le titre des Inftitutes. De P a tria potcBate ’ Vide Taüica Lconis, cap . 18. n. 105. . D’où quelques-uns ont mal inféré, que du temps d’ Accurfe , la puiflance paternelle n’avoit plus lieu en France , quoique nous ayons plufieurs Coutumes , où elle eft encore admife comme celles de Vitry , art. 100. de Rheims , art. 6 , 8 c 7. de Montargis , chap. 7. art. 2. du Bourbonnois, art. 168.de Poitou, art. 316. de Chalons , art. 7.