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DES PERSONNES.

voir de diſpoſer de leurs biens, dont on fera imprimer quelques-unes, dans le Recüeil de Pieces Juridiques qu’on a deſſein de donner.

Il y a au ttefor des Chartes , dans un Regiftre de Philippes de Valois , pour l’année 1329. cotte 57. n. 40. une gracs accordée par le # Roy à B. & Guillaume des Bordes, freres, portant que non contre fiant ce cjuils nayent pas été nez. de loyal mariage , ils pu : fient acy lierre an Royaume ,jufjue s a cent livrées de terre a tournoi s , enfem ble , on par partie , enjuftice , haute , moyenne & baffe , en fiez, ou arriéréfiez. , on alleu s , ou cenfives , ou cjue il leur plaira , par jnfle & loyal titre, & cf ne lefdits freres, leurs hoirs, f ne ce fie nr s. & c. puifient perpétuellement , & paifîblement , avoir, tenir & po fie fier le fdites cent livrées de terre , ainfi acauifes, fans cjuils en foient contraints , ae luy ou de fies fuccefieurs Rois de France , i de les vendre , on mettre hors de leurs mains y on rendre , on faire aucune finance , a luy ou à fes fucceffeurs, &c. Ce qui efl une preuve , qu’il y avoir eu un temps , où ils n’avoient point eu la liberté d acquérir des immeubles, & qu’en 1325. on les inquictoit encore au lu jet des acquit G iii