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LIVRE I. TIT. I.

Les Fie fs de corps , font des Fiefs, don£ les poflèiTeurs font hommes Liges , & : obligez de fervir per formellement leurs Scigncurs,commc il fe voit par ces paroles d’un ancien Regiftre d’ Anjou ^ae l’art 1310. Les Barons font hommes Liges * Monfeigneur 3 & li doivent fervice de corps , de chevaux , & d’armes. On peut dire que les Fiefs de meti± h le s , font ceux,qui font chargez de rcdevances en deniers ou eh grains, comme quand l’hommage eft mué en devoir. On peut voir des exemples dç ces Fiefs, dans les Coûcumes de Tho* loufc, rubrica 8. de fendis. Dans Bra* fton , De Le gibus Anglia, lib. 2. cap . 35. fol. 77. & dans l’article fuivant de la Coutume du Poitou , qui eft le 17^. Et fi aucun tient à hommage , a fcrvici annuel } com ?7ic de de urt ou trois fols qu’il fait a fon Seigneur , duquel il eft tenu À &c. V ide Cujacium de Fendis , lib . 2. tit. 2. in principio. Et quant aux Fiefs d’ héritages , font teux qui confident en fonds, & non en immeubles Fi< 5 tifs , comme des Offices ou des Rentes . Voyez l’Obfèrvatiort qu’on a faite fur le titre des Fiefs, de la Coutume de Paris.