Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/13

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maine au xviiie et au xixe siècle ; une Histoire de l’empire ottoman (5 vol. 1908-1913) qu’il dut se résigner à faire paraître en allemand et en Allemagne, n’ayant pas réussi à la faire éditer ni chez lui ni chez nous ; une Histoire des Roumains de Transylvanie et de Hongrie (2 volumes 1915-1916), publiée cette fois en français et à Bucarest. Et nous ne parlerons ni de ses précis d’histoire universelle ou d’histoire de Roumanie rédigés pour les élèves des écoles secondaires, ni des nombreux articles, critiques et autres, publiés soit dans le Bulletin de la Section historique de l’Académie roumaine fondé en 1912, soit dans le Bulletin de l’Institut pour l’étude de l’Europe sud-orientale dont il est un des directeurs (depuis 1914), ni dans des recueils d’érudition de l’étranger, tels que notre Revue critique d’histoire et de littérature ou notre Revue historique. Ce ne serait pas ici le lieu de dresser une bibliographie complète des œuvres de M. Jorga ; ce qui précède suffit d’ailleurs pour marquer la place éminente qu’il occupe dans le monde de l’érudition historique.

Publiciste savant et fécond, M. Jorga est en outre un ardent patriote. Il aime sa patrie pour la richesse de son sol, l’originalité de son art religieux et même profane, la variété de sa littérature, si complètement inconnue en France ; il l’aime pour ses malheurs. Il a de la tendresse pour son peuple laborieux et honnête, surtout pour la forte race des paysans qui engrangent de si belles récoltes et donnent à l’armée tant et de si