Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/51

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ces pays du Danube, où l'on parlait de la France comme d'un grand pays très éloigné, mais dont la force avait été jadis respectée à Constantinople, capitale l'empire qui prétendait nous englober[1].

Des voyageurs français, amenés par le hasard ou attirés par la curiosité d'une route nouvelle vers l'Orient, traversaient les Principautés roumaines au moment où les princes mendiants désireux de « revendiquer leur héritage » s'arrêtaient à la cour de France pour y trouver un appui. Certains parmi ces voyageurs nous ont laissé des récits qui nous font bien connaître l'aspect des pays roumains du Danube dans la seconde moitié du XVIe siècle.

Le premier dont nous ayons des notes n'est autre que Bongars, déjà mentionné plus haut.

  1. Pour tout ce qui précède les sources se trouvent dans le recueil de Hurmuzaki, Supplément au tome Ier. Pour Pierre Cercel, voyez nos Actes et fragments, tome I ; les lettres de ce prince et les rapports de Germigny sont dans le tome XI du recueil de Hurmuzaki. De même pour Jean Bogdan. Voir aussi notre mémoire sur les prétendants, dans le tome XIX des Mémoires de l'Académie Roumaine.