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PRINCIPES MATHÉMATIQUES


104 Soient priſes ſur une baſe à compter d’un même point trois parties en progreſſion géométrique, dont la premiére repréſente la plus petite inclinaiſfon & la troifiéme la plus grande. Soir menée enſuite par l’extrémité de la ſeconde une droite qui faffe avec la baſe un angle égal au double de la diſtance du Soleil au nœud pour le mouvement propoſé. Soit prolongée cette droite juſqu’à ce qu’elle rencontre le demi cercle décrit ſur la différence de la premiere & de la troiſiéme des lignes couchées ſur la baſe. Cela fait l’intervale compris entre la premiere extremité de la baſe & la perpendiculaire abbaiffée de la commune ſection du cercle & du côté de l’angle dont on vient de parler, exprimera l’inclinaiſon pour le tems propoſé. XIII. M. Newton, après avoir expoſé la méthode par laquelle il calcule Les autres inéga— celle des inégalités de la Lune appellée ſa variation, & la méthode Jités de la Lune. Ce que Mr. Newton dit fur qu’il fuit en déterminant le mouvement des nœuds & la variation de l’obliquité de l’écliptique, rend compte de ce qu’il dit avoir tiré de ſa théorie de la gravitation par rapport aux autres inégalités de la Lune. Mais il s’en faut bien que ce qu’il donne alors puiffè être auſſi utile aux géometres, que ce qu’il a dit auparavant par rapport aux inégalités dont je viens de parler. Dans l’examen des premieres inégalités, quoique le lecteur ne ſoit pas extrémement ſatisfait à cauſe de quelques ſuppoſitions & de quelques abſtractions faites pour rendre le problême plus facile, il a du moins cet avantage, qu’il voit la route de l’Auteur & qu’il acquiert de nouveaux principes avec leſquels il peut ſe flatter d’aller plus loin. Mais quant à ce qui regarde le mouvement de l’apogée & la variation de l’excentricité, & toutes les autres inégalités du mouvement de la Lune, M. Newton ſe contente des réſultats qui conviennent aux Aftronomes pour conſtruire des tables du mouvement de la Lune, & il affure que ſa théorie de la gravité l’a conduit à ces réſultats, XIV,