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PRINCIPES MATHÉMATIQUES

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demande beaucoup de circonfpeétion pour ne s’y pas tromper. Je vais donner le moyen de la déterminer. On voit d’abord par le raifbnnement suivant que cette différence de deux quantités infinies ne peut dans ce cas être que finie.

fig— 9. Soit imaginée la fphére A F an. dedans de la fphére AI, Sc que cette fphére A F ait le corpuscule P placé à fbn centre, Sc A P pour rayon, il est clair que toute la matiere comptife dans cette Iphérc intérieure, n’exerce aucune attraction sur le corpuscule placé en P ; donc la matiere comprifè dans le solide concavo convexe AIB LO D est la fèule partie de la fphére proposee qui attire : mais toutes les parties de ce solide étant à des distances finies du corpuscule P, leur force totale sur lui ne peut être que finie.

Pour trouver ensuite l’expreflioa du solide concavo-convexe AI B LO D sur le corpuscule placé en P centre de AoD, on fuppolèra ce solide partagé en une infinité de tranches IFLlui par des fphéres qui ont toutes P pour centre, Sc on cherchera Tattradion qu’exercent tous ces orbes sur le corpuscule P. Dans cette recherche il faudra commencer par trouver Tattraction qu’unc calotte IFL exerce sur un corpuscule placé à son centre.

Fîg. 10. Pour cela, ayant fait le rayon ITP de cette calotte =, Taba d X

ciflè P Q qui répond au point Ixx, on aura /ç = —Sc le petit anneau produit par la révolution de 2 3 ;, lequel est l’élément de la calotte proposée, fera ~ /aa—xx’K — ■■ ~ —T /aa—xx

— multipliant ce petit anneau par ^ qui exprime Tattradion réciproquement proportionnelle à la quatrième puissance de la distance IP des particules i i au corpuscule placé en P, se décoropofànt ensuite cette force de 2P suivant P Q, c’est-à-dire