Page:Isaac Newton - Principes mathématiques de la philosophie naturelle, tome2 (1759).djvu/450

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

260 PRINCIPES MATHÉMATIQUES ( (JSI-L((

COR EZ+C » $·$ : ((()))•(8Z)··(((())•**·((()))·*30 SECTION V. DES MARÉ E S. I. I L ne s’agit plus de rechercher quelle eſt la vraie cauſe des marées ; elle eſt connue aujourd’hui des Phyficiens-Géométres avec toute la certitude dont la Phyfique eſt ſuſceptible : il ne reſte à préſent qu’à développer cette cauſe, à en tirer toutes les conſéquences, & en calculer les effets. On fçait aſſez que les marées font occaſionnées par l’inégalité de l’action que la Lune & le Soleil exercent ſur les parties qui compoſent la terre. M. Newton a tellement établi le méchanifme de cette cauſe, qu’il n’eſt plus permis d’en douter. Il faut cependant avouer que ce grand homme ne s’eſt pas donné la peine d’entrer là-deſſus dans le détail que l’importance de la matiere exigeoit. L’Académie des Sciences a ſi bien ſenti à cet égard l’intérêt du Public, qu’elle n’a pas héſité de propoſer la queſtion. des marées pour le Prix de 1740. prévoyant bien que cela encourageroit les favans à mettre le fyftême de M. Newton dans tout ſon jour, & à le perfectionner autant que l’incertitude de quelques circonſtances requiſes pourroient le permettre. On peut dire que jamais ſon attente n’a été mieux remplie que cette fois-là : Les foins de l’Académie, & ſes heureux auſpices, nous ont procuré