Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/106

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paternes ramènent du travail. Elle distingue Hermann, marchant en serre-file, transmettant aux soldats les ordres des gardiens. Et au même instant, elle reconnaît aussi l’enseigne de vaisseau qui, son service fini, regagne sa demeure, sise dans la maison même… C’est pour cela qu’il savait la chambre libre… Oh ! il a été charmant, rempli de délicatesse envers une faible femme. Et véritablement un garçon élégant, distingué… Une idée dont elle rougit se dresse dans son cerveau. Hermann paraît lourd, banal, presque commun en regard de l’officier de marine.

— Oh ! mon bon monsieur Dieu, c’est l’air corrompu de France qui souffle dans mon cœur pur germanique. Balayez d’un saint plumeau cette poussière microbienne.

Invoquer le plumeau léger, quand existe le dur balai de genêts, est une première faiblesse… Et la première faiblesse ouvre la porte à toutes les autres.

C’est ainsi que les yeux noirs pénétrèrent dans l’âme vertueuse de fraü Walkure Ba-