Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/125

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Adieu !

Elle obéit à une impulsion irrésistible :

— Non. Au revoir.

Le visage du lieutenant s’éclaire :

— Vous permettriez ?

Elle l’interrompt, et d’une voix basse, comme si elle s’adressait à elle-même plus encore qu’à lui :

— Mettre en commun des douleurs, cela est peut-être possible. Essayons.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quand les habitants de Saint-Aubin voient passer Martial et Louise-Marie Alfaret, ils disent, avec un sourire content :

— Des fiancés comme ça, c’est la sagesse du Bon Dieu.