gratitude par quelqu’un de ces odieux procédés dont ils ont le secret.
Je m’habille comme si le feu était à la maison. Je ne sais pas ce qu’il va m’arriver ; mais un homme totalement vêtu fait meilleure figure devant l’adversité qu’un homme moins nanti de vêtements.
On frappe à ma porte. Cela m’ennuie véritablement, seulement cela ne doit pas se voir. Après tout, si la conversation aigre que je redoute se produit, j’ai mon revolver… Où est-il donc ?… Le feu grégeois sur les cervelles distraites ! J’ai laissé mon arme en bas, hier soir.
J’ouvre tout de même… Ces deutsches n’auront pas la satisfaction d’effrayer un reporter anglais.
Non, certes, je n’avais pas peur ; cependant, je respire en reconnaissant mon hôte, M. Solski.
Il chuchote d’une toute petite voix, si légère que, sans être dur d’oreille, je l’entends à peine.
— Des officiers allemands vont déjeuner chez moi. Leur bataillon fait la halte dans le village. Après le repas, ils continueront leur