Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/166

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— On place les mains sur la tablette, dit-elle avec un regard irrésistible de ses yeux de pervenche ahurie. L’esprit familier accourt et le guéridon se met en mouvement. Un pied se lève. Frappe-t-il un coup sur le plancher, cela signifie : oui. Deux coups pour nier. S’agit-il d’une phrase, la table indique chaque lettre par un nombre de chocs indiquant la place du signe dans l’alphabet, trois… C…, sept… G, vingt-quatre, Y.

Tous deux, les mains étendues sur le meuble, se touchant par les petits doigts, passèrent des heures à converser avec Siegfrid. Le médecin était enchanté… ; par les auriculaires en contact lui arrivaient les vibrations du système nerveux de fraü Téolis. Son cœur battait, ses artères se gonflaient à se rompre. Il avait des envies de rire et de pleurer.

Avec cela, Siegfrid le traitait en enfant gâté. Siegfrid lui racontait que la jolie veuve possédait à peine dix-huit mille marks de rentes… une misère.

— Ah ! glissait le soupirant… Il vous en