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III


Des cloches : ding, ding, don — des orgues triomphales, la multitude scintillante des cierges parmi les fleurs, l’assistance qui s’étouffe dans la nef d’une « catholic kirch ».

Ding don… C’est le mariage de Fralinzar et de fraü Téolis.

Tin, tin, tin, c’est le lunch dans une superbe brasserie, louée spécialement pour cet usage, avec service par les kellerines.

Il paraît bien que, pendant ce temps-là, le kaiser a déclaré la guerre ; mais cela n’a pas d’importance. L’Allemagne est sûre de vaincre, n’est-ce pas ?

Les bourdonnements du carillon matrimonial s’éteignent. Les nouveaux époux se sont glissés dans le traditionnel coupé qui les emporte vers leur logis.

Les y voici. Un lit riche, doré, moelleux, capitonné, tout plein de pénétrantes senteurs.

— Enfin, seuls ! clame le médecin, les bras étendus vers Téolis.

Mais celle-ci se recule.