Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/169

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— Vous froisseriez mes dentelles, vous ébourifferiez mes cheveux.

Elle est froide, quoique souriante. Et comme il l’interroge du regard, son élan brisé par cette résistance imprévue, elle lui montre une porte à droite.

— Votre chambre.

Puis une autre, à gauche :

— La mienne.

Et preste, onduleuse comme une vipère, elle disparaît, suivie d’un bruit de clefs actionnant la serrure, de verrous poussés. Adieu, paniers, vendanges sont faites… Toute la nuit, Fralinzar enragea.

Le lendemain, il attendit le lever de Téolis. Au déjeuner seulement, il lui fut permis de lui parler. Il tenta de se plaindre, de se faire expliquer le supplice immérité qui lui avait été imposé.

Elle lui ferma la bouche d’un adorable :

— Siegfrid ne veut pas, à cause de la guerre, et Siegfrid est un héros.

Satané Siegfrid ! En quoi ce meuble avait-il à se mêler d’une question qui… que…