Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/249

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dente qu’il avait écrite naguère à son frère et que Margarita avait trouvée.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Jean Dalbret a touché la prime de cent mille piastres, promise par le gouvernement argentin, à celui qui livrerait le redoutable Basta.

Le premier usage qu’il fit de cette fortune fut de retenir deux places de première classe et une de seconde sur un steamer en partance pour l’Europe, Yani n’ayant pas consenti à quitter maîtresse Maguita qui allait suivre l’émigrant.

Le second, une fois en France, fut d’acheter une petite maison, enfouie au milieu d’un jardin verdoyant, véritable nid d’amoureux.

C’est là qu’il vivait heureux auprès de sa femme, car l’orpheline des Vilarocca, méprisant les préjugés nobiliaires, avait cherché le bonheur et l’avait trouvé en devenant tout simplement Mme Jean Dalbret, quand le 2 août 1914 la guerre le remit comme sous-lieutenant d’Alpins, en face des Allemands.

Et comme Margarita lui disait l’au revoir