Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/289

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à cause des locaux vacants, tantôt l’un, tantôt l’autre.

Satané père Tartin ! Je le regarde avec admiration.

Trois mille de rentes, dans les années maigres ! Crésus, va !

Il fait une trompe sur ma pensée. Il se figure que je l’approuve et il continue :

— Si l’on ne me paie pas, je suis réduit à rien. Ma propriété doit me permettre de manger, et à ma petite Yvonne aussi.

Parbleu, elle, c’est évident. Qu’elle mange les locataires si elle veut.

Ça fera la rue Michel.

Voilà comme je vais répondre.

Mais les améthystes m’en décochent et le bec rose de la môme lance :

— À mon tour.

— L’écoutez pas, grogne l’ancien, elle est timbrée…

La petite rit en musique, on dirait un ocarina de cristal, ce qui ne l’empêche pas de jaspiner.

— On n’est pas d’accord, parce que durant