CHAPITRE III
a Négresse et sa passion génitale. — Formes du coït. — La Négresse est généralement d’une nature passionnée et ne
s’amuse pas aux bagatelles de la porte. Je
parle plus loin de l’aubergine excitante et des breuvages
aphrodisiaques qu’elle fait boire à ses amants pour exciter
leur ardeur ; mais elle ne connaît pas les raffinements.
Elle accomplit l’acte charnel un peu brutalement, et
généralement dans la position classique, sur le dos,
l’homme entre ses cuisses. On appelle cela, à Cayenne,
« compter chevilles-bardeaux », parce que, dans cette position,
la femme a les yeux fixés au plafond des maisons,
et peut ainsi compter les chevilles des bardeaux ou plaques
en bois en forme d’ardoises qui composent la toiture.
Il faut à la Négresse un homme-cheval pour lui faire éprouver la sensation physiologique, et elle le trouve rarement en dehors du mâle de sa race. D’ailleurs, elle a le système nerveux bien moins richement organisé que