Page:Jaurès - Histoire socialiste, IV.djvu/537

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ses collègues ont fait sentir à cette assemblée le danger et même l’insuffisance de cette fermeture, et leur a démontré qu’une insurrection n’était légale que lorsqu’elle était nécessaire ; qu’elle n’était pas nécessaire, que les mesures partielles sont dangereuses ; il l’a invitée à ne pas tenir à ces deux parties de son second arrêté, et lui a proposé de suspendre, au moins jusqu’à la conférence qui doit avoir lieu demain, aux Jacobins, l’exécution de mesures extrêmes qui doivent être longtemps mûries, vu leur importance ; l’assemblée, a-t-il ajouté, persiste dans ses arrêtés et j’ai cru devoir me rendre à mon poste. »

Cartes de la section de Guillaume Tell
(D’après un document de la Bibliothèque Nationale.)


C’était net : dès dix heures du soir, l’Évêché avait assumé l’insurrection du lendemain. Le pauvre Garat fait effort pour nous persuader qu’il y avait