Page:Jaurès - Histoire socialiste, XIII.djvu/157

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époque, 1231 ; étude de sa condition en 1800, VI, 9 et sq ; son désir de l’ordre et son chauvinisme, 11 ; développement de la conscience de classe sous la monarchie de Juillet, VU, 574 ; idée de la représentation politique chez les socialistes de 1840, VIII, 470 et sq ; comment il est adulé et flatté en 1848, IX, 13 et sq ; comment Louis-Napoléon tente de le rallier par le rétablissement du suffrage universel, 218 ; il s’affirme comme classe dans le manifeste des Soixante, X, 217 ; sa tactique nouvelle, son esprit nouveau, XII, 280 ; sa situation à la fin du XIXe siècle, 308 ; il peut se réjouir de l’établissement de la démocratie politique qui est son œuvre et qui prépare son avenir, 309 ; c’est le résultat de son effort quotidien, continué pendant tout le siècle, 310.

Prolétaire (Le), journal républicain des ouvriers démocrates socialistes, XII, 208.

Proly, IV, 1764.

Prony, VI, 512.

Propriété. Caractère inaliénable de la propriété féodale, I, 14 ; la bourgeoisie veut consacrer la sienne contre l’arbitraire royal, mais non celle de la noblesse et du clergé, 158 ; comment elle s’y prend, par une combinaison hardie du droit historique et du droit naturel, 159 ; sa définition dans le cahier de Paris dans les murs, 171 ; son transfert des nobles aux bourgeois au XVIIIe siècle, 180 ; c’est là une des forces de la Révolution, 180 ; discussion que la déclaration des droits soulève à son propos, 302 ; la propriété bourgeoise y est glissée parmi les droits naturels, 303 ; présentée comme condition d’admission à la Chambre populaire dans le projet de Constitution d’Août 1789, 309 ; la Législative craint d’en ébranler le principe, II, 786 et sq ; que devient la notion de propriété dans le grand remuement social de 1792, 1088 et sq ; notion puissante et complexe de la propriété qui se forme dès 1792 chez les révolutionnaires, 1109 ; la question ne fut pas posée aux élections à la Convention, III ; la Révolution craint sans cesse de la voir ébranlée à mesure que la démocratie croît, 136 ; Danton demande qu’on déclare que toutes les propriétés seront éternellement maintenues, 172 ; la conception de Fichte, 616 et sq ; la critique de Godvin, 831 et sq ; les conceptions médiocres de Rabaut-St-Étienne, 1006 et sq ; la thèse de Varlet, 1026 ; un mouvement naissant contre elle se dessine en février 1793 et effraie les révolutionnaires, 1072 ; la question devant la Convention 1490 et sq ; idée de la limitation du droit de propriété, 1499 ; 1506 ; utilisation des Droits de l’Homme contre le droit de propriété, 1535 ; la définition de Robespierre, 1564 ; comment la question est abordée dans la Constitution de 1793, 1586 ; propriété naturelle et propriété civile. Cf. Dolivier, 1647 et sq ; idées de St-Just, 1750 et sq.

Son rôle dans la Constitution de 1795, V, 130 et sq ; privilèges que fait renaître la Convention pour les propriétaires, 156 et sq ; son déplacement par la Révolution. VI, 8 ; son morcellement arrêté sous l’Empire, 449 ; la question de la grande et de la petite propriété, envisagée dans plusieurs départements, 449 et sq ; le morcellement de la propriété considéré comme une cause de la propriété agricole sous le premier Empire, 566 et sq ; une phrase de Napoléon sur le droit de propriété, 567 ; le retour à la grande propriété, raisons politiques et raisons économiques, 569 et sq ; comment le parti de l’ordre prétend la défendre en 1848, IX, 25 ; les thèses de 1848 à son sujet, 239 et sq ; la discussion sur le droit au travail met en cause le droit de propriété en 1848 : Thiers contre Mathieu de la Drôme, 263 et sq ; le radicalisme français actuel a repris au fond la conception de Robespierre : la propriété est la portion de bien garantie par la loi, 309 ; sa défaillance gouvernementale n’empêcherait point le triomphe de l’idée, 309.

PROPRIÉTÉ FONCIÈRE. La bourgeoisie commerçante avait commencé de l’acquérir en 1789, I, 27 ; sa répartition entre les différentes classes, I, 27 ; pénétrée et assouplie par la propriété mobilière à la veille de la Révolution, 104 ; son opposition à la propriété mobilière de 1830 à 1848, VIII, 572.

PROPRIÉTÉ MOBILIÈRE. Sa lutte contre la propriété foncière sous la Restauration mise en évidence à l’occasion du milliard des émigrés, VII, 199 et sq ; son opposition à la propriété foncière, de 1830 à 1848, VIII, 572.

Propriété (De la), ou la cause du pauvre plaidée au Tribunal de la Raison. Livre anonyme de 1789, IV, 1534 et sq.

Proscrits. Leur vie à Londres en 1850, IX, 208 ; sous l’Empire, X, 85 et sq ; leur nombre en 1875, XII, 178 ; leur brochure sur le Congrès ouvrier de 1876, Les Syndicaux et leur Congrès, 192 ; leur retour en 1878, 226.

Proscrit (Le), journal de Ledru-Rollin, IX, 209 ; X, 86.

Protectionnisme. Son développement de 1800 à 1807, VI, 286 ; un coup d’œil sur le passé avant Napoléon, 305 ; comment la Restauration est amenée à pratiquer cette politique, VII, 91 ; la lutte contre Napoléon III, X, 124 et sq ; 303.

Protestants. Leur situation de 1794 à 1800, V, 184 et sq ; organisation de leur culte par les Articles organiques, VI, 97.

Protot. Au Congrès de Genève, X, 300,