Page:Jaurès - Histoire socialiste, XIII.djvu/51

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COMMISSAIRES — 41— COMMUNE Envoi de 82 commissaires dans les dé- parlements, IV, ii36 ; ce sont des Mon- tagnards, 1137. CommiNNalroM de la République. En 1848, ils ne font souvent que com- promettre les radicaux, IX, 47. Commission des Dou^e. Constituée le 18 mai 1793, IV, i31o ; son attaque à propos de la.réunion des délégués des comités révolutionnaires, i312 ; elle veut placer les sections sous la surveillance de la Convention, i316 ; supprimée, 1353 : ré- tablie le 29 mai, 1362 ; Cf. journée du 31 mai ; cassée, 1419 ; ses membres dé- crétés d’arrestation le 2 juin, 1447. Commission exécutive. De 1848 ; sa nomi- nation, IX, 50 ; son rôle dans la disso- lution des Ateliers nationaux, 64 et sq ; sa volte-face à ce sujet après le départ de Thomas, 67 ; pourquoi elle se rejette à gauche. 68 ; le projet d ; décret Falloux, 70 ; elle propose des travaux publics, 72 ; sa démission pendant les journées de juin, 80. Commission exécutive de la Commune. Véritable gouvernement de la Commune, rôle surhumain qui lui incombe, XI, 342 ; la sortie du 3 avril, 355 ; la Com- mission ne l’empêche ni ne l’ordonne ; conditions qu’elle exige pour une sortie, 356 et sq ; son autorité ruinée après le désastre des 3 et 4 avril, 377 ; sa dispari- tion ; comment le conseil général la rem- place, 387 ; c’est la ruine du pouvoir central, 388. C« nimismon<t mixtes. Leur institu- tion, leur œuvre, X, 28 et sq. Communaux (Biens). Leur confis- cation, I, 200 et sq ; l’édit de 1777 la favorise, 200 ; les paysans sont divisés sur le sujet du partage, 201 ; le Tiers- État est tiraillé entre le désir d’arracher aux seigneurs les communaux usurpés et celui d’affirmer par le partage la pro- priété individuelle, 210 ; la question reparait à propos de l’aliénation des forêts, II, io85 ; 1087 ; la Législative rend un décret de principe, i306 et sq ; com- ment la Convention règle la question, IV, 1578 et sq ; les idées du Comité d’agriculture, 1579 ; la loi égalitaire du 10 juin, 1628 ; campagne de Babeuf à leur sujet, V, 15 ; la question est encore discutée aux Cinq-Cents, 166. Commune de’Paris (Cf. Paris). A) SOUS la Révolution. La Com- mune révolutionnaire se substitue à la Commune légale, le 10 août 1792, II, 1290 ; reconnue par la Législative, 1294 et sq ; son pouvoir après le 10 août, III, 1 et sq ; ses arrêtés en août 1792, 9et sq ; son désaccord croissant avec la Légis- lative, 16 ; sa proclamation le 12 août, 17 ; 18 ; son rôle du 10 août au 2 sep- tembre ; sa lutte avec la Législative, 16 et sq ; comment la Législative tente de la fondre dans une grande Commune légale, 41 ; sa responsabilité dans les massacres de septembre, 53 ; elle se sou- met aux décisions de l’Assemblée, le soir du 3 septembre, et se modère, 86 et sq ; fait effort pour rassurer, après les massacres de septembre, 90 ; ses mesures anticléricales, 219 ; en conflit avec la Convention sur le scrutin à haute voix, 390 et sq ; résumé de son œuvre depuis le 10 août, IV, 999 ; elle manifeste avec les fédérés, 1002 ; son rôle le 25 février 1793, io35 ; la Commune provisoire fait procéder à son institution définitive, 1043 et sq ; son initiative dans la demande de proscription contre les députés, 1199 ; ses incertitudes sur le sujet des subsis- tances, 1240 et sq ; sa situation à la fin de mai, 1247 et sq ; elle organise le mou- vement contre la Gironde, 1250 et sq ; ses interventions dans les sections, 1250 ; comment elle développe son contrôle sur tous les citoyens et les administra- tions, 1252 ; sa situation en face du club de l’Evêché, 1256 ; son effort pour con- centrer les forces révolutionnaires, 1260 et sq ; la séatïce du 15 mai, 1262 ; com- ment elle soutient les attaques de la Commission des Douze, le 24 mai 1793, 1316 ; lanuit du 24au 23 mai, I316et sq ; sa séance du 25 mai au soir, 1329 ; cordialement unie à cette date en face de la Convention déchirée, 1331 ; sa séance dans la nuit du 27 mai 1793, 1356 ; mais le signal de l’émeute ne part pas d’elle, i35g ; elle ne veut pas prendre les res- ponsabilités dans la nuit du 29 au 30 mai, 1371 ; sanuit du 30 au 31 mai, i38o ; son attitude d’attente, 1384 ; sus- pendue par les sections, 1387 ; puis réintégrée apmme Conseil général révo- lutionnaire, 1388 ; comment on évite ainsi le choc entre puissances rivales, i39o ; sa crainte d’être débordée par les Enragés, le 30 mai, 1399 ; tactique qu’elle suit avec eux, 1400 ; sa situation le soir du 3t mai, 1422 et sq ; une heure d’im- puissance et d’hypocrisie, 1425 ; son arrêté du 17 novembre 1793, 1711 ; mais elle chante palinodie, 1712 ; son rôle en mars 1794 vis-à-vis des Hébertistes, 1759 ; toute dévouée à Robespierre jusqu’au 9 thermidor, 1815 ; son œuvre, 1820 ; la Commune robespierriste n’est pas soute- nue, V, 22 ; elle est remplacée par des Commissions, 24. B) Commune de 1871. Sa place dans l’histoire du prolétariat, I, 5 ; XI, 248 ; elle surgi six mois trop tard, 249 ; sa devancière révolutionnaire n’avait triom- phé qu’en luttant à la fois contre les forces de l’étranger et les contre-révolu- tionnaires, ’250 ; (Cf. Commune, Con- seil général) ; la sortie du 3 avril, 353 et sq ; la défaite, le 3 avril 1871, incombe aux généraux qui n’ont rien su prévoir, 36o ; les mesures après le 4 avril, XI, 366 ; les otages, 366 ; pourquoi le mouve- ment communaliste a échoué en pro-