Aller au contenu

Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/147

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

stitution, comme celui d’une mine, a laissé à découvert de nouvelles veines d’or : combien de richesses n’en sont-elles pas déja découlées au profit de notre cosmopolitisme et pour l’ornement de notre littérature !


Une idée amère et déchirante est ordinai- rement suivie d’autres idées qui, comme des émollients, viennent l’adoucir jusqu’à ce qu’elles lui aient fait perdre son åcreté. Il en est de même des douleurs physiques.


La timidité des hommes ne vient que de leur éducation et de leur situation sociale ; celle des femmes a des racines plus profondes et tient à leur nature. L’homme a en lui un courage inné, et l’embarras qu’il éprouve quelquefois n’est qu’extérieur. La femme n’en ressent pas ainsi, et cependant elle est crain-