Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/164

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

L’homme gravit avec peine les hauteurs de l’amour idéal ; mais, comme sur tes autres montagnes, ce qui lui est encore plus difficile, c’est d’en redescendre.


Au service de la déesse des amours on devient communément plutôt chauve que grisonnant.


L’ame d’une jeune fille ressemble à une rose épanouie ; arrachez une seule feuille de son calice, toutes les autres tombent aussitôt.


Le poison moral rend la langue aussi légère que le poison physique la rend pesante.


Les passions sont des licences poétiques que prend la liberté morale.