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Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/181

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souvenir plus long encore : de même que dans les régions polaires on voit au printemps l’image du soleil précéder de beaucoup le lever de cet astre, tandis qu’en automne son image brille long-temps encore après son coucher,


Les princes pleurent-ils, les peuples saignent ; les montagnes sont-elles enveloppées de muages, il pleut dans les plaines.

Maintenant enfin, Dieu miséricordieux, les tưònes de l’Allemagne, libres de nuages, élèvent leur cime au milieu de l’azur da ciel et semblent promettre un meilleur avenir. —- Mais vous, ò princes ! songez bien que les larmes se sèchent plus facilement que les blessures, et les hauteurs plus promptement que les plaines !


Le désespoir est le suicide du cœur ; et de même qu’en Silésie on ensevelit la face contre