Page:Jika - La foi et la raison.djvu/89

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bis, s’élevèrent des protestations. Timides d’abord, elles devinrent de plus en plus hardies, et, bientôt, à côté des prédicateurs farouches, apparurent des figures plus douces ; aux discours véhéments, pleins d’anathèmes, succédèrent des paroles de paix et de miséricorde ; Jésus était au milieu de ces prédicateurs…

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Abandonnons maintenant tous ces rabbis, et le clergé et le peuple juif. Aussi bien, par suite de leur abêtissement provoqué par les prêtres, les Juifs approchent-ils de leur fin, et bientôt ils ne seront que trop à plaindre. Laissons donc ceux qui s’en vont, et occupons-nous de celui qui arrive, et qui, grâce à ce même abêtissement — les mêmes causes produisent souvent des effets opposés — va devenir le sauveur du genre humain.

Avec Jésus, la résistance aux doctrines des talmudistes, partagées par tout le clergé d’ailleurs, prit un aspect plus dogmatique. Il ne se contenta pas de prêcher une morale différente de la leur, il alla droit à leur idole, et hardiment il remplaça leur Jéhovah de