(class. volo) > je vueil; *voliam (class. velim) > q. je vueille; *fallio (class. fallo) > je fail; *falliam (class. fallam) > q. je faille; *valiam (class. valeam) > q. je vaille, etc.
Chaloir (impersonnel)
Ind. prés. : il chaut (il importe). Parfait : il chalst et il chalut : cette dernière forme est plus fréquente. Subj. présent qu’il chaille (< caleat, caliat). Subj. imparf.: qu’il chalsist, chausist; qu’il chalust.
Douloir et souloir, dont plusieurs formes étaient restées vivantes jusqu’au xviie siècle, faisaient au parfait : je doulus, je soulus. Ind. prés. Je dueil, n. dolons ; je sueil.
Falloir avait trois parfaits : les deux plus anciens sont : un parfait faible : je fali et je faillis, faillis, faillit, etc., emprunté à faillir, et un parfait fort en -s : je fals (faus), tu falsis, il falst; n. falsimes, etc.; l’imparfait du subjonctif était : q. je faillisse et q. je falsisse —fausisse, ce dernier encore usité au xvie siècle.
La forme du parfait faible actuel : fallus, fallut est relativement récente (xvie siècle ?).
Pour valoir, au contraire, on trouve dès les plus anciens temps le parfait faible : valus, valus, valut, etc. Mais on a aussi un parfait fort en -s : je vals, tu valsis, il valst. Subj. imparf. : q. je valsisse — vausisse (encore usité au xvie s.) et que je valusse.
Vouloir avait trois parfaits :
- je vol (voil), tu vols (volis), il volt; n. volimes, v. volistes, il voldrent;
- je vols, lu volsis, il volst, etc. (comme vals, valsis);
- je voulus, forme actuelle, qui n’apparaît qu’au xive siècle.
Il y avait aussi trois imparfaits du subjonctif: volisse, volsisse — vousisse, voulusse. Vousisse a duré jusqu’au xvie siècle.
Pour l’ind. prés., cf. supra. Au subj. prés., on a : que