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Oserais-je vous prier, Monsieur, de vouloir bien y suppléer vous-même, et être auprès d’elle l’interprète des profonds sentiments dont je suis pénétré à la vue de ses bontés ?

J’ai l’honneur d’être, avec la plus grande considération et avec le plus sincère dévouement, Monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur,
Louis de Lagrange.

LAMBERT À LAGRANGE.
19 janvier 1774[1].

C’est avec bien des remerciements que j’ai l’honneur de renvoyer à M. de Lagrange la pièce sur les comètes ci-incluse et les deux Ouvrages sur les perturbations de Saturne.

Quant à la pièce sur les comètes, je crois n’en devoir juger que comparativement, ce qui pourra se faire après avoir reçu et lu celle qui a concouru en même temps[2] ; car la valeur absolue de la ci-incluse pourrait être bien plus grande qu’elle ne me paraît. Je souhaiterais surtout que l’auteur eût trouvé quelques nouveaux théorèmes qui pourraient conduire plus directement au but que ceux qui sont déjà connus.

Dans la pièce de M. Euler, de 1748, il y a, page 107, un troc de la quantité que donne la théorie, contre que donnent les observations. Avec tout cela, M. Euler dit avoir calculé juste. Mais, tout en changeant le coefficient, il retient la période.

Lambert.

  1. Mss. in-4°}, t. V, f° 196.
  2. Il s’agit du concours pour un prix proposé par l’Académie de Berlin, sur la théorie des comètes, et qui fut remis à l’année 1778. Voir t. XIII, p. 284 et, plus haut, p. 21.