Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/290

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sent être censées épuiser entièrement les premières, ou leur être tout à fait équivalentes, ne faudrait-il pas aussi que, les dernières étant posées, les premières s’ensuivissent nécessairement ? et cette condition ne demanderait-elle pas que, en éliminant des équations

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les quantités regardées comme des inconnues particulières, l’équation de condition qui en résulterait entre les polynômes multiplicateurs ne pût jamais être satisfaite au moyen des mêmes équations

Je suis enchanté. Monsieur, d’avoir cette occasion de vous renouveler les assurances des sentiments d’estime et de reconnaissance que vous m’avez inspirés pendant mon séjour à Paris, et qui viennent d’être infiniment augmentés par votre Lettre et par votre présent ; je vous prie d’être convaincu du cas que je fais de votre mérite et du plaisir que j’aurai toujours à vous le témoigner. J’ai l’honneur d’être, avec la considération la plus distinguée, Monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur,
De Lagrange.
À M. Bézout, de l’Académie des Sciences, Examinateur des Gardes
du Pavillon de la Marine
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