vostra Accademia, mi è impossibile il giudicare se le mie fatighe possano essere confacenti alle sue occupazioni, et sopra di ciò vi supplico a volermi dare particolare notizia. Non sono di natura inclinato al cambiamento, e so che nelle cose umane non vi è maggiore distruttore del bene che il desiderio del meglio ; ma non ho perduto l’attaccamento all’Italia, e mi sarebbe di somma consolazione il potere ravvieinarmi a voi, e rinnovare quella dolce conversazione, di che mi ricordo sempre con infinito piacere, avendo passato in essa le ore le più felici di mia vita. Vi supplico a conservarmi la vostra grazia e ’l vostro preziosissimo affetto, e resto con tutto il rispetto
Tout concourt à augmenter le prix des bontés dont l’Académie a daigné m’honorer[2]. L’intérêt que vous avez bien voulu prendre à moi dans cette occasion aurait de quoi m’enorgueillir, si l’on ne savait pas que l’indulgence est le partage des savants distingués et qu’ils se plaisent à encourager ceux qui entrent dans la carrière des sciences par leur accueil, comme ils en aplanissent les difficultés par leurs leçons.
- ↑ Nous donnons cette Lettre d’après la minute autographe conservée dans les papiers de Lacroix donnés à la Bibliothèque de l’Institut par M. Charles Lévêque, membre de l’Académie des Sciences morales.
Silvestre-François Lacroix, géomètre, membre de l’Académie des Sciences (1799), né en 1765 a Paris, où il est mort le 25 mai 1843.
- ↑ Il venait d’être nommé Correspondant de l’Académie. Sa nomination donna lieu à un incident rapporté ainsi dans les procès-verbaux manuscrits de l’Académie :
Séance du 2 septembre 1789. – « M. Jeaurat ayant réclamé sur ce que la distribution