Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/294

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vostra Accademia, mi è impossibile il giudicare se le mie fatighe possano essere confacenti alle sue occupazioni, et sopra di ciò vi supplico a volermi dare particolare notizia. Non sono di natura inclinato al cambiamento, e so che nelle cose umane non vi è maggiore distruttore del bene che il desiderio del meglio ; ma non ho perduto l’attaccamento all’Italia, e mi sarebbe di somma consolazione il potere ravvieinarmi a voi, e rinnovare quella dolce conversazione, di che mi ricordo sempre con infinito piacere, avendo passato in essa le ore le più felici di mia vita. Vi supplico a conservarmi la vostra grazia e ’l vostro preziosissimo affetto, e resto con tutto il rispetto

Umilo divo ed obbo Servidore,
De Lagrange.


LACROIX À LAGRANGE.
(De Besançon) le 9 septembre 1789[1].
Monsieur,

Tout concourt à augmenter le prix des bontés dont l’Académie a daigné m’honorer[2]. L’intérêt que vous avez bien voulu prendre à moi dans cette occasion aurait de quoi m’enorgueillir, si l’on ne savait pas que l’indulgence est le partage des savants distingués et qu’ils se plaisent à encourager ceux qui entrent dans la carrière des sciences par leur accueil, comme ils en aplanissent les difficultés par leurs leçons.

  1. Nous donnons cette Lettre d’après la minute autographe conservée dans les papiers de Lacroix donnés à la Bibliothèque de l’Institut par M. Charles Lévêque, membre de l’Académie des Sciences morales.

    Silvestre-François Lacroix, géomètre, membre de l’Académie des Sciences (1799), né en 1765 a Paris, où il est mort le 25 mai 1843.

  2. Il venait d’être nommé Correspondant de l’Académie. Sa nomination donna lieu à un incident rapporté ainsi dans les procès-verbaux manuscrits de l’Académie :

    Séance du 2 septembre 1789. – « M. Jeaurat ayant réclamé sur ce que la distribution