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ment. Agréez mes salutations remplies d’estime, d’amitié et de reconnaissance.

Lagrange.

LAGRANGE À ….
Paris. 22 juillet[1].

J’ai l’honneur de renvoyer à mon illustre Collègue ce premier volume, dont la lecture m’a beaucoup intéressé et me fait désirer la suite. Je le prie d’agréer toute ma reconnaissance et l’hommage de mes sentiments les plus distingués.

Lagrange.

LAGRANGE À DE GRIMALDI[2].
Paris, 25 mars 1806.
Monsieur,

Je suis infiniment sensible à la distinction flatteuse dont l’Académie Napoleone vient de m’honorer en m’admettant au nombre de ses membres. Je vous prie de vouloir bien vous charger de m’acquitter auprès d’elle, et de présenter à son auguste fondatrice[3] l’hommage de ma profonde reconnaissance. Je voudrais bien pouvoir répondre à l’invitation de cette illustre Compagnie en lui envoyant quelque chose digne d’elle, mais je ne suis plus occupé que de revoir et de corriger mes anciens Ouvrages, pour les rendre moins indignes de l’attention des savants.

  1. Communication de M. Borbonese.
  2. Extrait de l’Ouvrage rarissime du Dr Angelo Bertacchi : Storia dell'Accademia Lucchese. Lucca, Tipografia Giusti, 1881. Tome I, page 278 (Note de M. Charles Henry).
  3. Élisa Bonaparte, femme de F.-P. Bacciochi. Son frère Napoléon l’avait créée en 1805 princesse de Piombino, puis de Lucques. Elle devint ensuite grande-duchesse de Toscane.