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Recevez, Monsieur, tous mes remerciements, et l’assurance des vifs sentiments d’estime et de considération que vous m’avez inspirés et avec lesquels j’ai l’honneur de vous saluer.

Lagrange.
À Monsieur de Grimaldi, secrétaire perpétuel de l’Académie Napoleone,
à Lucques
.

LAGRANGE À PAROLETTI[1].
Paris, 12 mars 1810.
Monsieur,

Je ne comptais pas hier d’aller aux Tuileries à cause de la parade, mais ayant reçu à 11h la réponse de M. de Montesquiou[2], qui me prévenait que S. M. recevrait notre hommage après la messe, je m’y suis rendu avec M. de Saint-Martin et j’y ai trouvé MM. Botta et Bossi[3] ; mais, n’ayant pas les Volumes, je me suis contenté de faire nos excuses à M. de Montesquiou, et de prendre jour pour dimanche prochain après la messe, où j’espère que rien ne dérangera plus notre cérémonie. Je vous prie d’en prévenir nos Confrères, et de recevoir l’assurance de mes sentiments les plus distingués.

J.–L. LAGRANGE..
Adresse : À Monsieur Paroletti, membre du Corps législatif,
rue Croix-des-Petits-Champs, Hôtel du Levant, no 
31, à Paris.

  1. Communication de M. Borbonese.
  2. Le comte de Montesquiou-Fezensaequi était à la fois grand chambellan de France et président du Corps législatif.
  3. Ch. Botta, historien, né à Saint-Georges (province d’Ivrée), le 6 novembre 1766, mort à Paris le 10 août 1837. – J.-Charles-Aurèle Bossi, diplomate, administrateur, poète, né à Turin le 15 novembre 1758, mort à Paris le 20 janvier 1823. Il fut successivement préfet de l’Ain (1805), puis (1810) préfet de la Manche et baron.