Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/64

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rendre justice. Je vous prie de m’envoyer votre programme pour 1780. Si je ne meurs pas entre ci et là, vous aurez sûrement quelque chose de ma façon. M. Girault de Kéroudou m’a envoyé, il y a déjà quelque temps, ses Leçons analytiques[1]. Comme j’ai été indisposé à peu près dans le temps où cet Ouvrage m’a été remis, je ne me rappelle pas si je l’en ai remercié ; je vous prie de le lui demander de ma part en lui faisant des excuses de ma négligence au cas que je ne me sois pas encore acquitté de mon devoir envers lui, et en l’assurant que je ne manquerai pas de la réparer autant qu’il me sera possible. J’ai lu son Ouvrage avec beaucoup de satisfaction ; il m’a paru clair, méthodique, concis et très propre à remplir l’objet auquel il est destiné. Je souhaiterais en âvoir eu un pareil lorsque je commençai à étudier le Calcul différentiel. Adieu, mon cher et illustre ami, je vous embrasse de tout mon cœur. Je vous prie de présenter à M. d’Alembert l’assurance de mes tendres sentiments. J’ai reçu sa dernière lettre et son Discours[2] dont je suis enchanté. Je lui répondrai incessamment.

À Monsieur le Marquis de Condorcet,
Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, etc.,
Hôtel des Monnaies, à Paris
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    méthode d’approximationpour le calcul des orbites des comètes, plus simple, plus directe et plus exacte que ce qui a déjà été publié sur cette matière.

    Vous m’indiquerez, s’il vous plaît, Monsieur, la voie par laquelle je dois vous faire parvenir la médaille d’or, et vous m’en enverrez le reçu.

    Comme notre Typographie va un peu lentement, vous êtes le maître, Monsieur, si vous en avez des raisons, de mettre au jour votre Mémoire, quand et comment il vous plaira. »

  1. Leçons analytiques du calcul des fluxions et des fluentes ou Calcul différentiel et intégral. Paris, in-8o, 1777 (voir le Tome XIII p. 278, note 2).
  2. Le discours qu’il avait prononcé à l’Académie française à la réception de l’abbé Millot (voir t. XIII, p. 338, note).