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Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/152

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parti à prendre que de former une union secrète, et de réclamer ensuite les bontés de mon père. Je savais qu’il était dur, inflexible. J’osai cependant lui écrire ; je lui adressai une lettre bien détaillée de mes sentimens pour Amélie, de ses vertus et de ses rares qualités ; mais comme je ne pouvais joindre les avantages de la naissance, cette lettre ne fit qu’augmenter sa colère et son indignation. Lorsqu’il eut appris que j’avais enfreint ses ordres, il abusa du crédit dont il jouissait auprès de son maître, pour appésentir sur moi tout le poids de son autorité. Il commença par me punir de la manière la plus sensible en faisant tomber d’a-