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proportion, après deux années de séjour, combien avaient trouvé du travail.
DÉPORTATION SIMPLE.
PROFESSIONS. | NOMBRE. | UTILISÉS. |
---|---|---|
Commerçants et industriels | 78 | 13 |
Ouvriers en métaux | 290 | 46 |
Ouvriers en bois | 209 | 42 |
Ouvriers en bâtiment autres que les ouvriers en métaux ou en bois | 400 | 50 |
Ouvriers pour vêtements | 170 | 19 |
Employés divers | 170 | 23 |
Ouvriers pour les travaux de la terre | 87 | 22 |
Professions diverses | 772 | 93 |
Professions libérales | 17 | 4 |
Au service d’autrui | 160 | 29 |
Divers | 145 | 43 |
Totaux | 2498 | 384 |
Les 384 déportés utilisés étaient répartis sur le territoire de la manière suivante : 209 à Nouméa, 56 à la Ferme modèle de Gomen, 32 aux mines du Diahot et Balade, au nord de l’île, à cinquante lieues de Nouméa ; enfin, 20 cultivateurs à la mission de la Foa et 67 sur diverses propriétés.
Le nombre des déportés simples était, en 1874, de 2498 ; comme on le voit, quatre cents à peine avaient pu conquérir le pain quotidien. Pour l’enceinte fortifiée, huit cents travailleurs absolument empêchés par le régime auxquels ils sont soumis — si, à ces chiffres nous ajoutons trois cents condamnés