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ses injures dans le sang de tant de Grecs, paraît, suivi de ses compagnons, au milieu des Musulmans étonnés ; et tous les Musulmans saluent Dhérar et ses compagnons, et se réjouissent de leur délivrance.

DISCOURS

SUR M. LE DUC DE RICHELIEU ;

Lu dans la séance du conseil de la Société asiatique,
le 3 juin 1822, par M. le baron Degérando[1].


MESSIEURS,

Notre société est à peine à son berceau, et déjà elle a à déplorer la perte aussi douloureuse que prématurée de l’un de ses fondateurs, de l’un des membres de son conseil d’administration. Lorsqu’à notre dernière séance, M. le duc de Richelieu prenait part en-

  1. C’est le vif intérêt que M. le duc de Richelieu prenait à l’établissement de la Société asiatique, qui nous a portés à nous écarter, dès notre premier numéro, du plan que nous nous sommes tracé de n’admettre dans ce journal que des pièces relatives à l’Orient. C’est une marque de reconnaissance toute particulière, qui ne peut pas tirer à conséquence. (Note du R.)