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Page:Journal asiatique, série 4, tome 17-18.djvu/39

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Voici maintenant les cinq défenses :

1o Vous ne tuerez aucun être vivant ;

2o Vous ne déroberez pas ;

3o Vous ne commettrez pas d’impuretés ;

4o Vous ne boirez pas de vin ;

5o Vous ne mentirez pas. »

Savoir-profond ne comprit rien aux vœux des néophytes, et quand le supérieur lui demanda s’il pourrait, oui ou non, observer les cinq commandements, Savoir-profond répondit : « Moi, qui ne suis qu’un ivrogne, je m’en souviendrai. »

A ces paroles, tout le monde se mit à rire.

Quand l’instruction du néophyte fut terminée, Tchao, le youên-waï, prit congé du supérieur, auquel il recommanda Savoir-profond. « C’est un homme d’une intelligence fort médiocre, lui dit-il ; ayez de l’indulgence pour lui.

— « Soyez tranquille, répondit le supérieur, je lui apprendrai tout doucement à lire les écritures, à réciter ses prières, à disserter sur la doctrine et à officier dans les cérémonies. »


V.
CHASTETÉ DE WOU-SONG.

… « Mais je ne me trompe pas, s’écria Wou-ta, c’est mon frère !