ஒ par و, ஐ par ي précédé évidemment d’un fatha souvent omis (les autres signes vocaliques brefs et le tachdid manquent aussi très souvent) ; il n’y a pas de ஔ dans le texte ci-dessus.
Quant aux consonnes, க devient ك, qu’il soit prononcé k ou g ; ச ش ; ச்ச (tch) چ ; ட prononcé t ou d uniformément ڊ, dal sous-ponctué ; த t et d dental, ث, ت et د ; ப prononcé b ب, prononcé p ب̇, fa sous-ponctué ; ற, prononcé ť et ď dental mouillé, est confondu avec த ; la nasale ங devient غ ou ڤ ; ண, ந et ன font ن ; ம est م ; ய, ர, ல, வ sont remplacés par ي, ر, ل, و ; ற prononcé ŕ, r fort, est confondu avec ர. Enfin les deux cérébrales en ள ḷ et ழ sont uniformément transcrites ب̇ zâd sous-ponctué ; cette transcription est très remarquable, mais il est assez difficile de l’expliquer : le ள est prononcé l cérébral dans tout le pays tamoul, et même dans tout le drâviḍa ; le ழ est prononcé de même à l’intérieur, mais, sur la côte, il est devenu j français dans le sud, et a fait place à une aspiration douce dans le nord ; les linguistes y voient volontiers un r cérébral originaire ; on ne le retrouve, outre le tamoul, qu’en vieux canara où sa forme graphique ೞ dérive visiblement du ಱ, ற tamoul. La représentation de ச par ش et non par س, est toute naturelle, ச étant proprement ç, la première sifflante श du sanscrit.