Page:Journal de l’agriculture, du commerce et des finances - septembre 1765 - T2 - Part 1.djvu/71

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eux, & de la propriété de l’habitation & du peu d’effets ou uſtenſiles qu’ils ont chacun en leur poſſeſſion.

Si leurs richeſſes de propriété étoient plus conſidérables & plus diſperſées, ou plus expoſées au pillage, la conſtitution de ces Nations ne ſuffiroit pas pour leur en aſſurer la propriété ; il leur faudroit des loix poſitives écrites, ou de convention, & une autorité ſouveraine pour les faire obſerver : car ces objets livrés à la fidélité publique, ſuſciteroient aux compatriotes peu vertueux des déſirs qui les porteroient à violer le droit d’autrui.

Ainſi la forme des ſociétés dépend du plus ou du moins de biens que chacun poſſède, ou peut poſſéder, & dont il veut s’aſſurer la conſervation & la propriété.

Ainſi les hommes qui ſe mettent ſous la dépendance, ou plutôt ſous la protection des loix positi-