gouvernement à côté de ſociétés pareilles ; que ces clubs ſont & ſeront funeſtes à la liberté ; qu’ils anéantiront la conſtitution ; que la horde énergumène de Coblence n’a pas de plus ſûrs auxiliaires ; que leur deſtruction eſt le ſeul remède aux maux de la France ; & que le jour de leur mort ſera un jour de fête & d’alégreſſe publique. Ils crient partout que la patrie eſt en danger. Cela eſt malheureuſement bien vrai & cela ſera vrai tannt qu’ils exiſteront[1]
Etablissements publics
C’Eſt à la priere de beaucoup d’artiſtes diſtingués que nous inſérons ici cet article. Il exiſtoit beaucoup d’établiſſemens utiles ; la Révolution en a fait éclore de nouveaux mais il en eſt un qu’on pouvoit déſirer depuis longtems, qui ne s’eſt point formé, & qu’il eſt peut-être intéreſſant de propoſer au public.
Celui du Mont de piété contre lequel on s’étoit d’abord récrié, eſt devenu une ſource de ſecours pour tous les hommes de toutes les claſſes de la ſociété ; & ſans s’attacher à démontrer ſon importance & ſon utilité peut-on nier en effet qu’une foule de négacians par exemple & d’artiſans n’aient échapper aux pourſuites de leurs créanciers, & ne ſe ſoient
- ↑ Qui auroit cru que, l’auteur de CHARLES IX put s’avilir à de pareilles calomnies ? It ne ſera pas le ſeul que le terms démaſquera : néanmoins, pour ne pas induire en erreur nos lecteurs étrangers, nous ſommes bien-aiſes de leur déclarer que cette diatribe virulente eſt pleine de fauſſetés. Notre but n’eſt cependant pas inutile, en inſérant cette déclamation dans notre Journal ; il ſuffira d’y reffléchir pour le connoître
