Page:Jouy - Les Chansons de l’année, 1888.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

M8CHANSONS DEL’ANNÉE w Le moineau s’oubli’ sur sa tête, Et Gavroeh’, moutard indompté, Lance, pour célébrer c’te fête, Despétards à SaMajesté. < A moins, dit-ell’, que j’ sois un’ buse, l’m* sembl’ que o’ maraud 8’ uch’ de moi, De mon temps s’amusait le roi ; Mais, à présent, si je n’ m’abuse, Le peupl’ s’amuse. LAnuit, ces tro !s débris du troue S’assembl’ntet se consol’nt entre eux. l’s s’ forc’nt &rir’ ; mais ils ri’nt jaune Et leur gattë sonne le creux. Ironiqu’, Paris s’illumine, Et du plaisir sonn*le branF-bas. Les trois rois, fsant un’ drôt’ de mine, Danst’oreitt’ se disent tout bas < Amoins que chacun d’nous n’ s’abuse., Jadis, aux dépens du manant, Le roi s’amusait ; maintenant, Pendantque not’ piédestal s’use, Le peupl’ s’amuse. < 9*maiM87

A mon ami Désiré Magnien
LE TOMBEAU DES FUSILLÉS

Air : "La chanson des Peupliers".


Ornant largement la muraille,
Vingt drapeaux rouges assemblés