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quelles’ offusquent la Jjdendeur des Salomonsydès Augufes,desQonZ fantinssles-Tables Payennes riont rien attribue de jî haut & : releuê à leurs Dieux. S’ils nom déserinentleurs Palais,iis les ornent desebo* ses plusprécieuses de la Natures plus exquisment polies pari’art ; toutyef brillantd’or &’de pierreries iufques’auxfondemens 3
les Tem~...
pies d’Ephefi f&de Salomon
nefont pointfisomptueux ny f, superbes en leur firuSlurc fy richesses
- Leur ordinaires iardins font ceux des Hefperides
m les arbresfont chargées de fruiétsd’orj, leurs champs’font les Elysiens
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fiour cru les plaisirs efgalent les fuhaits ; leurs prairies font celles de
ce
feint Paradis que
l’Alcoran nous dépeint
?
où- toutes fortes
de délices & volupteT font en reférue. S’ils parlent des exploiéïs militaires de leurs Héros3ils en font autant de Césars, d’^Alexandresg) de Rolands Furieux, voire des Titans- & Echelleurs du ciel
- Auec desPé-
gases & cheuaux fées, ils les font comme en volant trauerfer les
mers
&parcourir auec vne vitesse incroyable les contrées les plus esoignées, ’-.
voire qui flntimaginaires, dont ils leurfontfaire des conqueses auecdes moyens &fucce ? fiprodigieux :3qu’il n’y a imagination tant forte soit elle qui ri’en soit renuerféd Comme d’autres Samsns, ils leurs-font tuer des mille, hommes
a la fois auec vne mâchoire d’ajne scomme. de nouueaux Hercules., les rendent vainqueurs detous lesTyrans•<&. monfres de la terre. A chaque bout de champ ily a des rencontres &. batailles données ; ce ne font que prises de viHeS fè) chasteaux forces a milliers, dont les combats ey les trophées surpassent toute créance humaine. La âùelque Bergerot ou chétifMyrmidonîle n oflre L oy aura fendu, en. deux dépied en cappluseurs
Qoliaths & autres Géants arme% de toutes- pièces : Ailleurs- queiquvn comme vn nouueau Gedeon auejc trois cents hommesfeulement
en exterminafx vingts mille par des bouteilles remplies des flambeaux. Brefs’ily a quelque chofi de prodigieux &.â’extfauaganty que la plus dérégléefantaifepuisse ’conceUoir^cesCharlatansl*estaient ala
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lumière du monde, afin, de creuer ìesyyeuxa la sagesse humaineparcette folie. Ainsi employctns tafécondité de leurs- esprits a des contesfabuleux & autres hïfloires inutiles f0 pernìckufsyils/-éuentrent comme -arai- ~ gnes aTiflfedès filets aux ffîouckesy&.oeuwes dïvanité3quittans mille