Page:Julien l’apostat - Défense du paganisme par l’empereur Julien, en grec et en françois, 1769, tome 1.djvu/20

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XIV
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vais qu’un savant Professeur ait loué les vertus civiles de Julien, & blamé les calomnies évidemment fausses que lui ont prodiguées presque tous les Auteurs ecclésiastiques, entre autres, S. Grégoire[1] & S. Cyrille, qui aux bonnes raisons dont ils se servoient pour détruire les faux raisonnemens de Julien, mê-


    num laudibus est ausus, ut non solum supra meritum efferret, sed eam laudationem cum sanctorum Patrum vituperatione ac Christiani nominis injuria conjungeret. id. ib.

  1. C’est ainsi que St. Grégoire de Naziance reproche mal à propos à Julien d’avoir assisté, au milieu d’un nombre de femmes dont la vertu de plusieurs étoit suspecte, à des sacrifices offerts à Venus sa Minerve. Il ajoute qu’il n’y avoit rien de si indécent & de si ridicule, que de voir un Empereur présenter la coupe à des Courtisanes, & la recevoir d’elles à son tour au son des flûtes que Minerve, qui est si justement en exécration, n’entendoit pas.
    Τὰς δὲ φυσήσεις, καὶ ἀντιφυσήσεις ἃς ὁ θαυμάσιος ἐκεῖνος, καὶ τὰ ἡμέτερα διασύρων τοῖς γραιδίοις ἀντεπεδείκνυτο, τὸ ἐπιβώμιον πῦρ ἀνάπτων, ποῦ λόγου θή