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bodge particulièrement, une œuvre admirable, étudiant les monuments, les dégageant et les conservant, sans oublier le jeune Institut français de Tokyo, dont on peut beaucoup attendre. Autant que ceux de l’étranger, nos amateurs français ont donc des occasions de former leur goût et de s’instruire, et certes ils en ont profité ; mais le terrain était bon, sur lequel la semence est tombée.

J’ai dit au début de ces souvenirs — je n’en croyais pas tant avoir dans la tête et beaucoup me sont revenus de bien loin en écrivant — quel avait été notre enthousiasme lors de la découverte du vrai Japon ; il nous a donné des joies inoubliables. Hélas ! de ceux à qui nous les devions et de ceux qui les partageaient, beaucoup ont disparu ; Hayashi est mort au Japon où il s’était retiré, Bing n’est plus et son fils, le charmant Marcel Bing, nous a quittés prématurément ; nous avons dit adieu à Gillot, à