Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/261

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D. L'espace n'est pas quelque chose et objectif et de réel ; ce n'est pas non plus uub substance, ni un rapport. C'est quelque chose de subjectif et d'idéal, procédant de la nature de l'esprit par une Joi fixe, une sorte de schème, servant à se coordonner tout ce qui est senti extérieurement. Ceux qui soutiennent la. réalité de G espace, ou ils le conçoivent comme le ré­ceptacle absolu et immense des choses possibles, opinion qui, d'après les Anglais, sourit à la plupart des géomètres, ou bien ils soutiennent que c'est la rela­tion même des choses existantes; qu'en faisant dispa­raître ces choses par la pensée, cette relation s'éva­nouit, el qu'elle n'est concevable que dans les choses réelles, comme le pensent la plupart de nos philoso­phes allemands d'après Leibniz. La première de ces opinions est une vaine fiction de la raison, puisqu'on imagine de véritables relations infinies sans des êtres en rapport entre eux; ce qui n'appartient qu'au monde des chimères. Ceux qui suivent la seconde opinion sont encore plus loin du vrai; En effet, ne mettant d'obstacle que pour certaines notions ration­nelles, pour celles qui appartiennent aux nouroènes, choses du reste les pins cachées à l'entendement, les questions sur le monde spirituel, par exemple, la toute-

    de la ligne est le point. Il y a donc trois sortes de limites dans l'es­pace, comme il y a trois dimensions. Demi de cet limites (la super­ficie et la ligne) sont elles-mêmes? desçpaees,. La notion de Umito ne comprend d'antre quantité que l'espace ou le temps.