Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/418

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nelle pour toutes les différences futures, convenaient ei bien à tous les climats (in poieniia)que le germe, qui les approprierait à la région terrestre où ils tomber raient, eux ou leurs successeurs plus avancés, pour­rait s'y développer. Point donc n'était besoin à?une sage direction particulière pour les diriger dans des lieux favorables à leurs dispositions; partout au<cpnr traire où le hasard pouvait les conduire, et leur des­cendance se propager longtemps, se développait un germe approprié qui se trouvait dans leur organisa­tion, et qui les mettait en harmonie avec le climat* Le développement des dispositions se règle sur ies lieux, bien loin que des lieux, comme l'entend mal à propos M. Forster, doivent être cherchés d'après des dispo­sitions déjà développées. Mais ceci ne s'entend que de l'époque la plus reculée d'un temps qui peut avoir assez duré (dans l'intérêt de la population graduelle de la terre) pour qu'à la fin un peuple qui avait un établissement fixe, ait subi des influences de climat et de sol propres à développer ses dispositions har­moniques avec ces deux circonstances. Mais, d'où vient, dit-on, que le même entendement, qui combi­nait si bien ici et les pays et les germes (ils devaient, d'après ce qui précède, se rencontrer toujours, quoi­que l'on veuille, non pas qu'une intelligence, mais seulement cette même nature qui avait réglé intérieu­rement l'organisation des animaux d'une manière si