Page:Klapka - Trois Hommes en Allemagne, traduction Seligmann, 1922.djvu/247

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CHAPITRE DOUZIÈME

Nous sommes contristés par les instincts primitifs des Germains. Une vue superbe, mais pas de restaurant. Une opinion continentale sur l’Insulaire. Il n’est pas assez débrouillard pour se mettre à l’abri de la pluie. Arrivée d’un voyageur fatigué, muni d’une brique. Le chien va à la chasse. Une résidence de famille peu désirable. Un pays de vergers. Un vieux bonhomme très gai gravit la montagne. George, alarmé par l’heure tardive, descend vivement par l’autre côté. Harris le suit pour lui montrer le chemin. Je déteste rester seul et suis Harris à mon tour. Prononciation spéciale à l’usage des étrangers.


Ce qui froisse les sentiments des Anglo-Saxons des classes supérieures est l’instinct terre à terre qui pousse les Allemands à placer un restaurant au terme de chaque excursion. On trouve toujours et partout une « Wirtschaft » bondée, soit au sommet des montagnes, soit dans les gorges féeriques, dans les défilés déserts comme près des chutes d’eau ou des fleuves majestueux. Comment peut-on