Page:La Fayette, Tencin, Fontaines - Œuvres complètes, Lepetit, 1820, tome 2.djvu/532

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lettres.

à cause de votre génie. Je m’étonne que vous ne veniez pas dialoguer avec les demoiselles ; c’est à coup sûr que vous les réjouissez quand elles vous voient ; car, assurément, vous êtes du bel air et vous distinguez bien dans le beau monde où l’on vous rend justice. Il est vrai que je m’en allai hier au bal dans un grand embarras, dont j’eus bien de la peine à me tirer ; il est vrai que je m’en allai après à une campagne ; il est vrai que je n’y demeurai pas long-temps ; j’ouïs la bonne femme qui me parla bien de vous, qui me dit que vous faisiez figure. Elle vous aime autant que les demoiselles ; sûrement vous êtes aujourd’hui la coqueluche de tout le monde ; il est vrai que votre mérite n’est pas postiche. Les demoiselles en rendent sûrement de bons témoignages.


fin des lettres.