Page:La Fayette, Tencin, Fontaines - Œuvres complètes, Lepetit, 1820, tome 3.djvu/171

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connaît seulement pas. De quel droit l’enlever à ses parents ? ne valait-il pas mieux le rendre à celui qu’il en jugeait le père ; il s’acquittait par-là de la reconnaissance qu’il lui devait, de cette reconnaissance qui n’était pas le moins sensible de ses maux. Il fallait, avant toutes choses, écouter le récit que milord d’Arondel devait lui faire ; mais comment soutenir cette affreuse confidence ? serait-il maître de lui et de son transport ? pourrait-il entendre des choses dont la seule idée le faisait frissonner ? qu’importe après tout, disait-il ! je ne puis que mourir, et la mort est préférable au trouble où je suis.

M. de Châlons, en conséquence de ses résolutions, donna les ordres nécessaires, et se disposa à recevoir milord d’Arondel.

FIN DE LA DEUXIÈME PARTIE.